d'art d'art

stupeur et tremblements....

Amélie Nothomb est un auteur qui n'a pas son pareil en littérature. Elle écrit et décrit avec un ton léger et à la fois rapide, net, imprévisible toutes sortes de situations cocaces, incongrues, banales, quotidiennes...avec une vision fantaisiste, dérisoire, ironique... Dans Stupeur et Tremblement, l'auteur relate ses débuts dans la vie active japonaise. Elle raconte cet événement en apparence traumatisant mais lors duquel elle trouve un certain bonheur à hiberner dans la stupidité, à subir des vexations. Elle devient très zen, admire les visages, se plante devant une baie, et son esprit divague....

trêve japonaise....

Non je ne pense pas encore de façon exclusive et monomaniaque au Japon et oui j'ai encore une activité sociale et intellectuelle ne concernant pas de près ou de loin le Japon. La preuve en est: ma lecture du moment: Histoire de L'oubli de Stefan Merrill Block . Histoire de l’oubli raconte, des années 50 à la fin des années 90, l’histoire d’une famille frappée de génération en génération par une forme précoce de la maladie d’Alzheimer. Seth, un adolescent de 15 ans, conscient que ses parents lui ont toujours caché les secrets du passé familial, se lance dans une véritable enquête sur ses origines....

sarah moon

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Sabine Weiss

« Je n'aime pas les choses très éclatantes mais plutôt la sobriété… il ne s'agit pas d'aimer bien, il faut être ému. L'amour des gens, c'est beau. C'est grave, il y a une profondeur terrible. Il faut dépasser l'anecdote, dégager le calice, le recueillement. Je photographie pour conserver l'éphémère, fixer le hasard, garder en image ce qui va disparaître : gestes, attitudes, objets qui sont des témoignages de notre passage. L'appareil les ramasse, les fige au moment même où ils disparaissent ». Exposition en cours jusqu'au 25 janvier prochain à la Maison Européene de la Photographie...link

the Roma Journeys

Découvert, par hasard, au gré de mes errances libraires, j'ai été séduite par ces photographies et ce recueil the Roma Journeys. Plus tard, j'ai voulu me procurer l'ouvrage qui est resté introuvable, indisponible chez l'éditeur. Quelle tristesse.... Hier soir, dans la conversation, l'auteur et l'ouvrage resurgissent dans les échanges, avec cette fois ci la possibilité de mettre un nom sur l'artiste et d'avoir accès à son site! Quel bonheur! Je vous laisse contempler quelques unes de ces photographies qui tirent le portrait de Roms dans différents pays d'Europe et d'ailleurs. link

she's lost control

l'art de Lee Miller

L'occasion d'une sortie entre bellesoeurs, nous avons été du côté du musée du Jeu de Paume où étaient exposés les clichés de Lee Miller. Certaines photos ont retenu mon attention, notamment celles dites solarisées, principe découvert un peu par hasard à l'occasion de développement de clichés avec Man Ray.... “Quelque chose rampa sur mon pied dans la chambre noire et je poussai un hurlement et allumai la lumière. Je n’ai jamais su de quoi il s’agissait, si c’était une souris ou autre chose. Je m’aperçus alors que la pellicule était complètement exposée. Là, dans le bac à développement, se trouvait...

walk the line

Dans la série 2 "des classiques qu'on a appréciés et qu'on revisionne", ce soir, nous nous attaquons à Walk the line. Superbe prestation des acteurs et notamment de Joachim Phoenix, qui portent et sont portés par le scénario de la vie de Johnny Cash, le tout rythmé par les succès musicaux de l'époque. A voir et revoir. A suivre dans la série revionnage de "films mettant en scène des chanteurs", Control.

eternal sunshine of the spotless mind

Dans la série "revisionnage de classiques qu'on a appréciés", ce soir nous regardons Eternal Sunshine of te spotless mind. Ce film possède juste ce qu'il faut de torturé pour qu'on l'apprécie, juste ce qu'il faut de poétique pour qu'on l'apprécie, juste ce qu'il faut d'onirique pour qu'on l'apprécie. Le dosage est intéressant, les acteurs également, un bon moment de cinéma en perspective.

yo picasso

"A leur âge, je dessinais comme Raphaël, mais il m'a fallu toute une vie pour apprendre à dessiner comme un enfant". Pablo Picasso. Une fois de plus, je sors d'une exposition consacrée à Picasso ( Picasso et les maîtres) éblouie, subjuguée, jalouse, émue du talent et du génie créatif de cet homme. Cette fois-ci, il était question des influences de ces fameux maîtres qu'étaient Velasquez, Manet, Cézanne, Le Greco, et j'en oublie, et des créations inspirées qu'a réalisées Picasso. Très belle expo. Courez y car elle se termine le 2 janvier, mais les derniers jours le grand palais est ouvert 24h/24h,...

narcisse ter

Quai de Seine, Ile de la Cité, échanges entre amis.

dans la nuit des images-grand palais

« Dans la nuit, des images » : un panorama de dix années de création contemporaine, d’innovation artistique et audiovisuelle, en provenance des 27 pays de l’Union euro péenne mais aussi de contrées plus lointaines. La nef du Grand Palais à Paris et sa verrière se sont transformées en véritable volières à images, où défilent sous nos yeux, tout autant d'images, de représentations, de show visuels d'univers complétement différents et mettant en scène des êtres surnaturels, humanoïdes, et autres personnages déroutants. Nous sommes immergées et happées dès l'entrée dans cet univers psychédélique et...

en boucle je l'écoute!

Goran Bregovic - Mesecina envoyé par tirukela Depuis que Arnaud nous a pris des places pour assister à son concert en janvier prochain au grand rex, Goran Bregovic est revenu dans ma playlist iphonique. J'aime son univers déglingué et déjanté, j'aime ses musiques des traditions tziganes. J'aime le dynamisme et l'entrain qu'il m'inspire les matins, les soirs, et à tout autre moment de la journée.

l'entre deux guerres

« Kiki est l’égérie de Montparnasse. Timide et gouailleuse à la fois, follement amoureuse de Man Ray, mais libre de ses nuits, Kiki était une figure de proue de toutes les fêtes de Montparnasse. Elle vivait entre les cafés et les ateliers où elle posait, modèle aux mille visages qui fit les belles heures de Foujita ou Kisling. Lee Miller disait d’elle : C’était une vraie gazelle, elle avait un teint extraordinaire sur lequel on pouvait mettre n’importe quel maquillage. » C’est sobre, efficace, ça sonne juste, ça nous parle au cœur, c’est pur, bouleversant… Catel a réussi à donner une âme à Kiki,...

ce soir je suis lost in translation

Une réalisatrice: Sofia Coppola Deux acteurs: Scarlett Johansson & Bill Muray Un lieu: Tokyo Une bande originale: Air, Phoenix.... Autant d'ingrédients de succès et de réussite qui classent ce film dans le haut de ma vidéothèque. Un regard, un hôtel. On croit connaître la chanson. Et voilà que Sofia Coppola nous la chante à sa façon, limpide, unique. En bref, pour la 5ième fois, ce soir, je visionnerai ce film, et je m'envolerai dans la dimension Sofia Coppola.